BOSCH a annoncé lundi 11 décembre son intention de supprimer jusqu'à 1 500 emplois sur deux sites allemands fabriquant des transmissions pour véhicules, alors que les équipementiers automobiles du pays sont aux prises avec la transition électrique.

Les suppressions d'emplois à Feuerbach et Schwieberdingen, dans le sud-ouest de l'Allemagne, qui doivent être achevées d'ici fin 2025, affecteront les postes dans le développement, l'administration et les ventes, a déclaré une porte-parole à l'AFP.

Des discussions sont en cours avec les représentants du personnel pour éviter les licenciements obligatoires.

La porte-parole a déclaré que Bosch envisageait « un redéploiement des employés vers d'autres domaines, en proposant des programmes de qualification dans des domaines en croissance », ainsi que des retraites anticipées et des départs volontaires.

Bosch est confronté à des changements structurels majeurs en matière de transmissions à mesure que la transition vers l'électromobilité s'accélère.

De nombreux véhicules électriques utilisent des transmissions plus simples, à une vitesse, nécessitant moins de pièces que celles des véhicules à moteur à combustion.

Le déplacement de la production nécessite généralement des investissements initiaux élevés, tandis que les nouveaux processus nécessitent moins d'employés.

Au-delà de la transition électrique, Bosch a cité d'autres défis auxquels il est confronté, notamment une économie mondiale faible et une inflation tenace, causée par les coûts élevés de l'énergie et des matières premières.

L'entreprise a souligné qu'il n'y aurait pas de licenciements obligatoires lors des prochaines réductions d'effectifs, conformément à un accord récent.

En juillet, Bosch a signé un accord avec les représentants des salariés interdisant les licenciements dans son unité de mobilité en Allemagne, qui compte environ 80 000 salariés.