Le djihadiste Mickaël Dos Santos condamné à 30 ans de réclusion criminelle par défaut
2019-12-13 20:12:46
Sans doute mort en Syrie en 2018, le djihadiste français était jugé en son absence. Il était considéré comme l’un des bourreaux de l’organisation Etat islamique.
Il envoyait des « je t’aime » à sa mère et des photos de têtes tranchées à ses amis : le djihadiste français Mickaël Dos Santos, qui est sans doute mort en Syrie, a été condamné par défaut, vendredi 13 décembre à Paris, à trente ans de réclusion criminelle.
La cour d’assises spéciale de Paris, uniquement composée de magistrats, a assorti la condamnation d’une période de sûreté des deux tiers, soit la peine maximale encourue, se conformant en tout point aux réquisitions.
Cet adolescent déscolarisé de banlieue parisienne, fasciné par la violence, est considéré comme l’un des bourreaux de l’organisation Etat islamique (EI), posant volontiers à côté de têtes tranchées, parfois brandies comme des trophées.
Jugé pour « association de malfaiteurs à visée terroriste » et pour « menaces de mort » contre un journaliste via Twitter, Mickaël Dos Santos avait gagné la Syrie en août 2013 avec plusieurs autres jeunes gens partis comme lui de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).