Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une ONG basée en Grande-Bretagne, l’opération a fait quatorze morts dont cinq djihadistes étrangers et six commandants, dans la province d’Idlib. L’armée américaine a annoncé, jeudi 22 octobre, avoir mené une frappe contre des responsables d’Al-Qaida dans le nord-ouest de la Syrie, une opération qui selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait quatorze morts dont cinq djihadistes étrangers et six commandants. « Les forces américaines ont mené une frappe contre un groupe de hauts responsables d’Al-Qaida en Syrie qui s’étaient réunis près d’Idlib », a annoncé le commandant Beth Riordan, porte-parole du commandement central de l’armée américaine (Centcom). « L’élimination de ces dirigeants d’Al-Qaida en Syrie va réduire la capacité de l’organisation terroriste à planifier et à mener des attentats menaçant les citoyens américains, nos partenaires et les civils innocents », a-t-elle ajouté dans un communiqué. La porte-parole américaine n’a pas précisé le nombre de morts. Selon l’OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni, la frappe de drone a visé un rassemblement de djihadistes dans le village de Jakara dans la région de Salqin. Cette opération a eu lieu dans la province d’Idlib, dernier bastion hostile au régime du président syrien Bachar al-Assad qui abrite des groupes djihadistes et rebelles menés par Hayat Tahrir Al-Cham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaida qui domine les zones insurgées.