Les États-Unis ont condamné la détention du personnel yéménite de l'ambassade américaine à Sanaa par le mouvement Houthi et exigé leur libération immédiate. Selon une note de presse, des dizaines de citoyens yéménites et les membres de leur famille ont été détenus et maltraités par les rebelles houthis parce qu'ils travaillaient pour les États-Unis à titre intérimaire depuis la fermeture de l'ambassade à Sanaa en 2015. « Ces actions sont un affront à la toute la communauté internationale », a déclaré le secrétaire d'État américain Antony Blinken tout en appelant à la libération immédiate de tous les employés yéménites des États-Unis.  Dans un communiqué, Blinken a déclaré : « Les abus non provoqués des Houthis contre ces citoyens yéménites constituent un mépris flagrant des normes diplomatiques, tout comme la violation flagrante par les Houthis du complexe utilisé par l'ambassade des États-Unis avant 2015. » Il a ajouté : « Les Houthis doivent immédiatement libérer sains et saufs tous les employés yéménites des États-Unis, quitter l'enceinte de l'ambassade, restituer les biens saisis et cesser leurs menaces. Les États-Unis sont activement engagés dans cette affaire et consultent étroitement nos partenaires internationaux, y compris les autres membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les États-Unis ont retiré les Houthis de la liste des terroristes en février, un mois après que Joe Biden a officiellement pris ses fonctions à la présidence. Cependant, à la lumière des attaques en cours, le département du Trésor américain a déclaré jeudi qu'il avait sanctionné l'officier supérieur militaire houthiste Saleh Mesfer Alshaer, citant ce qu'il a qualifié de "tactiques illégales" déployées par lui. Cette décision est intervenue après que les Houthis ont pris d'assaut l'ambassade des États-Unis à Sanaa début novembre.