Médiateur discret dans plusieurs crises régionales, le sultanat du Golfe a annoncé, mercredi 26 juin, son intention d’ouvrir une ambassade à Ramallah.
Une décision hautement symbolique, à l’heure où Washington tente de raviver un processus de paix moribond entre l’État hébreu et les Palestiniens.
L’annonce a sonné comme un coup de grâce, à quelques heures seulement de la clôture de l’atelier de Manama consacré, mardi 25 et mercredi 26 juin, au volet économique du « deal du siècle » de Washington pour une résolution du conflit israélo-palestinien. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères omanais a indiqué qu’une délégation du sultanat se rendrait prochainement à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne (AP) présidée par Mahmoud Abbas, pour y préparer l’ouverture d’une mission diplomatique.« En soutien au peuple palestinien, le sultanat d’Oman a décidé d’ouvrir une mission diplomatique, avec rang d’ambassade, dans l’État de Palestine », ont ainsi indiqué les autorités du pays. Oman devrait donc le premier pays arabe du Golfe représenté politiquement dans ce territoire palestinien.AFP