Haitham ben Tarek a prêté serment comme nouveau souverain d'Oman
2020-01-11 17:34:24
Le nouveau sultan d'Oman, Haitham ben Tarek, a promis de marcher dans les pas de son prédécesseur et cousin, Qabous, le père fondateur de l'Oman moderne, et devrait engager son pays dans une nouvelle phase de son développement, selon les analystes.
Le nouveau souverain a remplacé samedi le sultan Qabous mort à 79 ans après avoir dirigé le sultanat pendant 50 ans, le faisant passer du statut d'un pays arriéré et isolé à celui d'une nation moderne, neutre et respectée dans le Golfe et sur la scène internationale.
Haitham ben Tarek, âgé de 65 ans est un passionné de sport, qui a occupé le poste de sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères pour les affaires politiques, avant de devenir ministre du Patrimoine et de la Culture au milieu des années 1990.
Au ministère des Affaires étrangères, il a eu l'occasion de représenter son pays dans des conférences internationales mais reste relativement peu connu sur le plan international. Il a également été le premier dirigeant de la Fédération de football d'Oman au début des années 1980.
La promesse de suivre la voie tracée par Qabous
Grand de taille, avec une barbe blanchie par les années, le nouveau sultan a joué un rôle clé auprès de plusieurs multinationales étrangères et a été l'artisan de la réalisation de plusieurs grands projets, notamment dans le domaine de l'énergie et du tourisme. Selon ses biographes, il a supervisé, en tant que ministre du Patrimoine et de la Culture, la restauration de nombreux monuments historiques et la publication d'une encyclopédie d'Oman, un ouvrage de référence sur le sultanat.
Dans son premier discours en sa qualité de sultan, Haitham ben Tarek a promis de marcher dans les pas de son prédécesseur, notamment en matière de politique étrangère. « Nous allons suivre la voie tracée par le sultan défunt », a déclaré Haitham ben Tarek.
Il s'est engagé à poursuivre une « politique étrangère basée sur la coexistence pacifique entre les nations (...) et sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres, dans le respect de la souveraineté des nations et de la coopération internationale ». Il a ajouté que son pays continuerait « comme sous le règne du sultan Qabous à favoriser des solutions pacifiques » aux crises régionales et mondiales.