Au Texas, la frontière avec le Mexique qui obsède Donald Trump

  • 2019-01-11 23:03:21
 La ville de McAllen, point de passage sur le Rio Grande où il s'est rendu jeudi, est confrontée à une crise des demandes d'asile, à laquelle le «mur» n'est pas considéré comme une réponse efficace. Envoyé spécial à McAllen (Texas) L'agent Owen Seth Ochoa de la Border Patrol a posté sa voiture sur un chemin de halage en retrait de Military Road, le long d'un canal d'irrigation surplombant les méandres du Rio Grande. Il rend leur salut aux visiteurs qui sortent du Parc national de Bentsen, sous un vacarme assourdissant d'oiseaux tropicaux. Leurs vêtements secs et leurs bracelets orange lui disent qu'ils n'arrivent pas du Mexique. C'est l'un des points de passage de clandestins les plus fréquentés dans le secteur de McAllen. «Ici, il n'y a pas de barrière et le fleuve est facile à traverser», explique l'agent Ochoa, 43 ans, qui patrouille seul dans son 4×4 blanc rayé de vert. À peine 60 mètres de large et guère plus de 1,50 m de profondeur, «pas besoin de savoir nager, souligne-t-il. On attrape au moins deux ou trois clandestins chaque jour dans ce coin, parfois plus. Je ne pense pas qu'ils soient conscients d'arriver dans un parc national, avec des tas de touristes et d'observateurs qui peuvent signaler leur présence.» AFP.

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