Les 12 évènements à ne pas rater en 2019

  • 2019-01-11 22:26:56
Les personnels soi­gnants seront nombreux à venir témoigner lors de la 13e édition de la Marche pour la vie, qui se déroulera à Paris le dimanche 20 janvier. Depuis de nombreuses années maintenant, ils sont l’objet de fortes pressions pour pratiquer des avortements contre leur volonté. Cette pression s’est accentuée après les propos du Dr Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues, qui, en septembre, avait défendu la clause de conscience des médecins en cas d’IVG dans une émission TV grand public. Depuis, cette clause est attaquée de toutes parts, à commencer à l’Assemblée nationale. C’est cette liberté de conscience que les manifestants viendront défendre à partir de 13 h 30 Porte Dauphine, à Paris. C’est aussi la liberté de s’opposer à la légalisation systématique de l’IVG dans tous les pays. Si le barrage irlandais a cédé en 2018, ce n’est pas le cas de l’Argentine où le Sénat a repoussé un projet de loi en août. Pour en témoigner, le sénateur argentin Mario Fiad, président de la Commission pour la santé, participera à la Marche pour la vie. Il prendra la parole en conclusion de celle-ci.Le président Macron veut un « islam français ». Cette ambition est un serpent de mer depuis la création du CFCM (Conseil français du culte musulman). Il faut dire que la repré­sentation des musulmans est en panne. Un avant-projet évoque la réforme de la loi 1905. Mais, dans quel but ? « Renforcer les obligations comptables des associations afin, non d’interdire, mais d’obliger à une plus grande transparence quand les fonds viennent de donateurs étrangers », explique Didier Leschi auteur de Misère(s) de l’islam de France (Cerf). « En matière de police des cultes, renforcer les moyens de surveillance des autorités dans l’intérêt de l’ordre public afin de mieux sanctionner les dérives islamistes. » L’Église catholique, qui n’en demandait pas tant, serait aussi concernée. ➤ Du 3 au 5 février : le pape François aux Émirats arabes unisC’est aux Émirats arabes unis que se déroulera le premier voyage d’un pape dans la péninsule arabique, au cœur du monde musulman. « Fais de moi un instrument de ta paix » sera le thème de ce voyage. Fera-t-il écho à celui de saint François d’Assise, il y a tout juste huit cents ans, au sultan de Damiette, expliquant à son interlocuteur la vérité évangélique, le Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde ? Invité par le prince héritier d’Abou Dhabi et par la communauté catholique locale, le pape François participera, au premier jour de son voyage, à une rencontre interreligieuse internationale, se rendra au palais présidentiel des Émirats avant de rencontrer les membres du Conseil musulman des anciens dans la mosquée Cheikh Zayed. La deuxième journée sera consacrée à la communauté catholique locale – il y aurait 900 000 chrétiens aux Émirats, majoritairement immigrés, dont 70 % de catholiques, pour 9 millions d’habitants. Il célébrera notamment la messe au complexe sportif Zayed. Plus tard dans l’année, le pape se rendra au Maroc, en Macédoine et en Bulgarie. Il pourrait aussi aller en Afrique et au Japon. ➤ 29 mars : le Royaume-Uni quitte l’Union européenneÀ moins de trois mois du « Brexit », l’incertitude continue de régner sur les modalités de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Celle-ci est prévue le 29 mars, près de trois ans après le référendum (51,9 % des votes favorables). Mi-novembre, à Bruxelles, un accord de Brexit « doux », visant au maintien d’un certain nombre de règles communes, a été trouvé entre le Royaume Uni et l’Union européenne. Prévue au mois de décembre, sa présentation au Parlement a toutefois été reportée, du fait des nombreuses critiques qu’il suscite. Parmi les objectifs importants de l’accord : éviter le rétablissement d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord, membre du Royaume-Uni, et le reste de l’Irlande (membre de l’Union européenne). La solution proposée est le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’Union européenne. En cas de « Brexit dur » (« no deal »), le Royaume-Uni deviendrait un pays complètement indépendant de l’Union européenne, comme peut l’être la Suisse. ➤ 2 mai : un génie nommé Léonard de VinciHonneur cette année à Léonard de Vinci (1452-1519), le génie italien mort à Amboise il y a cinq cents ans. À la fois peintre, ingénieur et architecte, passionné autant d’anatomie que de sciences naturelles ou de technologie, ce touche-à-tout fut la formidable tête de pont d’une époque de foisonnement en tous genres. Enfant illégitime, il passa par l’école buissonnière (dans la campagne toscane) avant de devenir un brillant apprenti et de côtoyer les hommes les plus puis­sants de la Renaissance. Relativement secret, l’inventeur présumé de la mitrailleuse, du char d’assaut, de l’avion ou de la cartographie n’était pourtant pas un surhomme au cerveau congestionné… On pourrait dire qu’il est l’incarnation de l’homme intégral. Laissant beaucoup d’œuvres inachevées, souvent insatisfait de son travail, il accoucha lentement de ses chefs-d’œuvre (La Joconde, La Vierge et Sainte Anne…). Pendant dix-sept ans, s’intéressant à la gestion de l’eau ou au fonctionnement des égouts, il contribua à faire de Milan une des plus enviables villes d’Europe. Nous avons un an pour découvrir toutes les facettes de cet homme admirable. AFP.

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