Guerre en Ukraine : la production de gaz naturel norvégien au maximum de sa capacité

  • 2022-03-22 03:03:07
Le pays nordique, qui fournit entre 20 % et 25 % du gaz consommé par les Européens et les Britanniques, promet de maintenir le niveau de ses livraisons, mais sans pouvoir augmenter de beaucoup ses exportations. Troisième exportateur mondial de gaz naturel et deuxième fournisseur du Vieux Continent, la Norvège a promis de faire tout son possible pour aider les Européens à réduire leur dépendance aux combustibles russes. Mercredi 16 mars, la pétromonarchie scandinave a annoncé des mesures afin d’augmenter ses livraisons. Dans l’immédiat, toutefois, ses marges de manœuvre sont limitées, alors que sa production et ses exportations de gaz naturel atteignent déjà presque leur niveau maximal. La Norvège fournit entre 20 % et 25 % du gaz importé par les Européens et les Britanniques, contre 45 % à 50 % pour le gaz russe. En 2021, le pays nordique de 5,4 millions d’habitants a exporté 113,2 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe et le Royaume-Uni, soit la troisième plus grosse livraison annuelle depuis le début de l’exploitation du plateau continental norvégien, dans les années 1970. Afin de soutenir les Européens dans leur effort pour se sevrer des hydrocarbures russes, le ministère du pétrole et de l’énergie, à Oslo, a décidé, mercredi, de modifier les licences d’exploitation de trois gisements offshore. « Ces décisions n’augmenteront pas de manière significative les exportations quotidiennes totales de gaz du plateau continental norvégien, mais permettront de maintenir à l’avenir le niveau élevé actuel de livraison », a-t-il précisé. Dans la foulée, le groupe pétrolier Equinor, détenu à 67 % par l’Etat norvégien, a présenté des mesures qui lui permettront, ces prochains mois, de « maintenir le haut niveau élevé de production hivernale », selon Kjetil Hove, directeur des opérations norvégiennes. Situé en mer du Nord, au sud-ouest de la Norvège, le gisement d’Oseberg va augmenter sa production de 15 % à 20 %, pour atteindre 7 milliards de mètres cubes, soit 1 milliard de plus que prévu initialement d’ici au 30 septembre, date de début des travaux de maintenance annuels.

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