A Beyrouth, Carlos Ghosn dénonce une « collusion » entre Nissan et le procureur japonais

  • 2020-01-08 18:27:35
L’ancien patron de Renault-Nissan-Mitsubishi, sous le coup d’un mandat d’arrêt japonais, s’est défendu mercredi devant la presse au Liban. Le parquet de Tokyo a immédiatement dénoncé des allégations « inacceptables ». L’ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a dénoncé, mercredi 8 janvier, un « coup monté » contre lui et s’est dit décidé à « laver son honneur », lors de sa première apparition publique à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon, où il est accusé de malversations financières. Devant un parterre de quelque 150 journalistes, le capitaine d’industrie déchu, théâtral, levant un doigt accusateur, l’a assuré : « présumé coupable » par le système judiciaire japonais dès son arrestation en 2018, il n’avait « d’autre choix » que de fuir face à des accusations « sans fondements ». « J’étais otage » au Japon, a-t-il ajouté, arguant de son « innocence », alors que défilaient derrière lui des documents pour soutenir ses propos. M. Ghosn, 65 ans a dénoncé la « collusion, partout, [entre Nissan et le procureur japonais] », notamment lors de son arrestation : « un coup monté », selon lui, alors qu’il s’apprêtait à organiser une fusion entre Renault et Nissan.

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