Le prix du pétrole américain en territoire négatif, du jamais vu
2020-04-21 19:27:51
C’est historique, le pétrole américain a perdu 306 % ce lundi 20 avril à la Bourse de New York. Jusqu’à finir sous le zéro, à -37,63 dollars le baril ! Un phénomène boursier inédit. Spécifique, pour l’heure, au pétrole américain.
Le prix du pétrole américain est passé en territoire négatif ce lundi 20 avril, cela signifie que les vendeurs à la Bourse de New York ont payé leurs acheteurs, pour se débarrasser de leurs contrats ! Un baril à -37,63 dollars, c’est du jamais vu dans l’histoire du WTI, le pétrole léger américain.
Jour d’échéance à New York
La journée de lundi 20 était, il faut le souligner, une journée particulière, c’était le jour où expirait à la Bourse américaine le contrat le plus rapproché, celui du pétrole américain livrable au mois de mai. Or à cette échéance, il est devenu impossible de prendre livraison du pétrole aux États-Unis.
Les cuves sont pleines, et particulièrement à Cushing, le point de livraison dans l’État d’Oklahoma qui est rattaché au contrat à terme, et qui est totalement saturé, depuis que l’épidémie de Covid-19 a paralysé les transports et donc l’activité de raffinage. Le phénomène est mondial, mais particulièrement accentué aux États-Unis, devenus le premier producteur mondial, où l’on est contraint de stocker du pétrole dans les oléoducs !
Le prix du pétrole américain est passé en territoire négatif ce lundi 20 avril, cela signifie que les vendeurs à la Bourse de New York ont payé leurs acheteurs, pour se débarrasser de leurs contrats ! Un baril à -37,63 dollars, c’est du jamais vu dans l’histoire du WTI, le pétrole léger américain.
Jour d’échéance à New York
La journée de lundi 20 était, il faut le souligner, une journée particulière, c’était le jour où expirait à la Bourse américaine le contrat le plus rapproché, celui du pétrole américain livrable au mois de mai. Or à cette échéance, il est devenu impossible de prendre livraison du pétrole aux États-Unis.
Les cuves sont pleines, et particulièrement à Cushing, le point de livraison dans l’État d’Oklahoma qui est rattaché au contrat à terme, et qui est totalement saturé, depuis que l’épidémie de Covid-19 a paralysé les transports et donc l’activité de raffinage. Le phénomène est mondial, mais particulièrement accentué aux États-Unis, devenus le premier producteur mondial, où l’on est contraint de stocker du pétrole dans les oléoducs !