La tour Eiffel vise les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires
2019-01-27 22:18:23
C’est le symbole de Paris. La photo que chaque touriste veut avoir avant de rentrer de chez.
La tour Eiffel est en pleine mutation et vise les 7,4 millions de visiteurs par an.Retrouver puis dépasser les 7 millions de visiteurs annuels des années fastes d’avant fin 2015 et des attentats ; faire grimper le chiffre d’affaires au-delà du seuil symbolique des 100 millions d’euros ; continuer la colossale rénovation entreprise du « sol au plafond », du parvis désormais sécurisé au phare perché à 324 m de hauteur… La tour Eiffel n’est pas qu’une très grande Dame de fer qui fêtera ses 130 ans cette année.
Aimant touristique et aimée des Français en général, des parisiens en particulier, elle est aussi une grosse PME aux ambitions chiffrées, un livre de comptes à entrées multiples. Billetterie, boutiques, restaurants, travaux, événementiel, et même… économie parallèle, aussi indéboulonnable que les plus d’un million de rivets de la structure du monument.
Petite visite « côté business » du 4e monument le plus visité de Paris, fourmilière que font vivre quotidiennement près de 700 personnes (340 à la Société d’exploitation de la tour Eiffel, 350 chez les partenaires boutiques, restaurants, sociétés de sécurité, sous-traitant du nettoyage etc).
Des travaux colossauxLa nouvelle délégation de service public (DSP) donnée par la Ville de Paris à la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete) qui, elle, reverse 8 millions d’euros par an à la Ville, effective depuis novembre 2017 pour une durée de quinze ans, prévoit un plan d’investissement ambitieux de 224,5 à 300 millions d’euros jusqu’en 2023, « entièrement autofinancé par la Sete », précise son nouveau directeur général Patrick Branco Ruivo. Et cela sans fermeture du monument, sinon partielle, comme actuellement le 3e étage, qui rouvrira le 1er février.
Certains travaux sont déjà lancés. La sécurisation du site, par exemple, dont le périmètre englobe désormais les deux jardins latéraux avec le « mur de verre ». L’accès au parvis reste gratuit, le dispositif a coûté 35 millions d’euros.
AFP.