Le rêve d’une vie meilleure au Canada s’est envolé en fumée pour une famille syrienne dont les sept enfants ont été tués lors de l’incendie de leur maison en banlieue d’Halifax en Nouvelle-Écosse, mardi. Le plus jeune des enfants avait quelques mois tandis que le plus vieux avait 17 ans, selon Global News. Seuls le père et la mère ont survécu. L’homme conduit à l’hôpital était dans un état critique, tandis que la vie de la mère n’était pas en danger, a précisé la police d’Halifax. L’incendie s’est déclenché avant 1h du matin sur la promenade Quartz, à Spryfield. La maison de deux étages qui avait été récemment construite a presque été complètement consumée par les flammes. «Cela s’est passé tellement vite et la maison s’est embrasée rapidement», a confié Danielle Burt, une voisine, à Global News. En sortant en vitesse de chez elle avec ses enfants, cette voisine a vu la mère syrienne devant la maison sur le gazon. «Elle a dit que ses enfants étaient à l’intérieur. Le père était assis sur les marches. Je crois qu’il avait tenté de revenir à l’intérieur parce qu’il était vraiment brûlé. C’était juste horrible», a ajouté Danielle Burt. Elle a précisé que cette famille syrienne avait déménagé dans cette maison l’été dernier. «Je suis dévasté. Je ne peux même pas le concevoir. C’est sorti d’un film d’horreur que je ne souhaite à personne», a précisé Mme Burt. Les pompiers ont indiqué que l’incendie était très virulent lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, mais qu’ils ont été en mesure de le contrôler rapidement. Les flammes ont endommagé une maison située à côté. Une enquête a été ouverte pour comprendre les causes de cette tragédie. Mère secouée Un ami du couple qui s’est rendu à l’hôpital mardi matin a affirmé que la mère de famille était très secouée par la tragédie. «J’ai parlé avec l’épouse et elle n’a pas tous ses esprits après avoir perdu tous ses enfants. Elle est vraiment en état de choc», a mentionné Hazem Fakhra au journal «Chronicle Herald» d’Halifax. «Le père est en vie, mais en mauvais état», a-t-il ajouté. Famille parrainée Cette famille était arrivée au pays, il y a un an et demi environ, selon le «Chronicle Herald». Elle avait été parrainée pour s’établir au Canada. Elle avait notamment reçu de l’aide d’une mosquée et d’une association locale venant en aide aux immigrants en Nouvelle-Écosse, l’Immigrant Services Association of Nova Scotia. Une femme exigeant l’anonymat qui travaille pour cet organisme s’est entretenue avec la conseillère qui s’occupait de cette famille syrienne. «Je ne pouvais pas trop lui parler parce qu’elle pleurait. Nous sommes ravagés par cette tragédie», a mentionné cette employée au «Chronicle Herald». Le père suivait des cours pour apprendre l’anglais. Son cours de mardi matin a été annulé en raison de la tragédie. AFP.