Plus d’un mois après la double explosion de Beyrouth qui a fait 191 morts, plus de 6 500 blessés et détruit une partie de la capitale libanaise, les travaux de secours se poursuivent samedi 5 septembre. Les recherches sont concentrées sur les décombres d'un immeuble, dans l’espoir de retrouver un survivant. Pour la troisième journée consécutive, les recherches se sont poursuivies samedi 5 septembre dans un immeuble détruit par la double explosion du 4 août, dans le quartier de Gemmayzé, l’un des plus touchés de Beyrouth. Les travaux ont commencé sur ce site jeudi, après qu’une équipe de sauveteurs chiliens spécialisée dans la localisation de survivants a détecté des « signes de vie » sous les décombres. 2% de chances de retrouver un survivant Un chien renifleur a repéré des « battements cardiaques », et la preuve de vie a été confirmée par des scanners thermiques. Cette annonce, un mois après la catastrophe, a provoqué une grande émotion dans le pays. Des dizaines de journalistes du monde entier couvrent parfois en direct, à longueur de journée, le travail des sauveteurs libanais et chiliens. Mais jusqu’à présent, aucun survivant n’a été retiré des décombres du bâtiment, et les chances de découvrir une personne vivante s’amenuisent d’heure en heure. Un membre de l’équipe chilienne a déclaré à des journalistes que l’espoir de retrouver un survivant s’élevait à 2%. Malgré cela, des secouristes ont assuré que les recherches, qui sont interrompues durant la nuit, se poursuivront. Samedi, un important volume de décombres a été déblayé, permettant de dégager une cage d’escalier, mais sans résultat à ce stade.