Un pétrolier battant pavillon sud-coréen et son capitaine détenus en Iran en janvier ont été libérés, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Séoul. L'Iran a saisi le Hankuk Chemi près du détroit stratégique d'Ormuz, l'accusant de violer les règles de pollution. Tous les 20 membres d'équipage ont été libérés en février, à l'exception du capitaine. L'incident s'est produit au milieu de tensions sur les fonds iraniens gelés dans les banques sud-coréennes en raison des sanctions américaines. L'Iran a déclaré que les cas n'étaient pas liés. Mais la libération du navire et du capitaine intervient au milieu des rapports que Séoul et Téhéran ont fait des progrès dans le déblocage des fonds, qui totalisent 7 milliards de dollars (5 milliards de livres sterling). "Le capitaine et les marins sont en bonne santé, et il a été confirmé que le navire et ses cargaisons n'avaient aucun problème", a déclaré le ministère, selon l'agence de presse Reuters. "Le navire a quitté l'Iran après avoir terminé les procédures administratives." L'opérateur du pétrolier, qui transportait des produits chimiques, a nié l'accusation. Les 20 membres d'équipage comprenaient 11 ressortissants birmans, cinq sud-coréens, deux vietnamiens et deux indonésiens. L'Iran a insisté sur le fait que la saisie n'était pas liée à la dispute sur les fonds iraniens, qui ont été gelés depuis que les États-Unis ont rétabli les sanctions économiques contre l'Iran en 2018 après avoir abandonné un accord nucléaire historique.