Le ministère irakien de la Santé a mis en garde contre les «conséquences désastreuses» à venir, car les citoyens ne respectent pas les mesures de prévention des coronavirus, après que le pays a atteint un nouveau sommet des taux d'infection quotidiens. L'Irak a enregistré mercredi 8 331 nouveaux cas de virus en 24 heures, le chiffre le plus élevé depuis que le ministère a commencé à tenir des registres au début de la pandémie l'année dernière. C'était le double du nombre de nouvelles infections par rapport au mois dernier, et bien avant le sommet précédent de quelque 6 000 en mars. Les taux de mortalité sont encore assez faibles par rapport aux nouvelles infections. Au moins 14 606 personnes sont décédées, sur un total de 903 439 cas. La forte augmentation du nombre de cas a incité le ministère de la Santé à émettre un grave avertissement dans un communiqué jeudi, affirmant que l'augmentation était due au laxisme des Irakiens qui bafouent les mesures préventives.Le communiqué a déclaré que l'engagement public à respecter les mesures de prévention des virus était «presque inexistant dans la plupart des régions d'Irak», où les citoyens portent rarement des masques et continuent de tenir de grands rassemblements. Ceux qui continuent de bafouer les mesures de prévention et les instructions «sont responsables de l'augmentation du nombre d'infections», indique le communiqué. Il a appelé les cheikhs tribaux, les militants et les personnalités influentes à s'exprimer et à informer le public de la gravité de la pandémie. L’Iraq a commencé à administrer des vaccins à la fin du mois de mars, mais le déploiement a été lent en raison de la faible demande. De nombreux Irakiens se méfient du vaccin et peu ont pris rendez-vous pour recevoir une dose. Les rumeurs d'effets secondaires débilitants en ont également découragé beaucoup. Le ministère a exhorté les citoyens à vacciner et a déclaré que la vaccination était le seul moyen de contrôler l'épidémie.