Le ministère jordanien de la Santé a annoncé jeudi soir avoir identifié ses deux premiers cas de la variante omicron du coronavirus. La déclaration du ministère de la Santé, annoncée par l'agence de presse publique Petra, a indiqué que le premier cas est un ressortissant jordanien récemment revenu d'Afrique du Sud et actuellement en quarantaine dans un hôtel de la capitale jordanienne, Amman. Selon Petra, le deuxième cas est un ressortissant jordanien qui n'a pas récemment quitté le pays, faisant craindre que la variante omicron ne se propage au sein des communautés du royaume. Le deuxième individu est également en quarantaine dans un hôtel d'Amman. En réponse aux deux cas, le Centre national pour la sécurité et la gestion des crises du royaume a annoncé vendredi que tous les arrivants devront passer un test PCR 72 heures avant d'arriver en Jordanie et un autre test PCR à leur entrée dans le pays. La loi entrera en vigueur dimanche et ne s'applique pas aux enfants de moins de cinq ans. Fin novembre, la Jordanie a imposé de nouvelles restrictions aux passagers en provenance d'Afrique australe, où la souche hautement mutée du virus a été détectée pour la première fois. Les mesures empêchent effectivement l'entrée de ressortissants non jordaniens en provenance d'Afrique du Sud, du Lesotho, du Zimbabwe, du Mozambique, de Namibie, d'Eswatini et du Botswana. Les citoyens jordaniens arrivant de ces sept pays africains sont tenus de se mettre en quarantaine pendant 14 jours dans un hôtel géré par l'État à l'aéroport d'Amman. La Jordanie, un pays de 10,2 millions d'habitants, a signalé 11 879 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie. Moins de la moitié de sa population – environ 4,2 millions de personnes – a reçu une dose de vaccin Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Sputnik V ou Sinopharm, tandis qu'un peu plus de 3,7 millions de Jordaniens ont reçu une deuxième dose.