Les dirigeants égyptiens et jordaniens ont condamné la politique de « punition collective » d’Israël contre les Palestiniens de Gaza et ses efforts visant à déplacer « les Palestiniens de leurs terres vers l’Égypte ou la Jordanie ».

Le roi Abdallah et le président Abdel Fattah El-Sissi ont discuté jeudi de l'escalade militaire à Gaza lors de leurs entretiens au Caire.

El-Sissi et le roi ont exprimé leur satisfaction quant aux récents développements de leurs relations bilatérales étroites.

Au cours de leurs entretiens, ils ont examiné les moyens de favoriser une coopération plus étroite afin de réaliser les aspirations des peuples égyptien et jordanien.

Ils ont souligné leur engagement à poursuivre les consultations et la coordination aux plus hauts niveaux politiques dans les deux pays.

La réunion a également porté sur l'escalade militaire actuelle dans la bande de Gaza et la détérioration ultérieure de la situation sécuritaire et des conditions humanitaires du peuple palestinien à Gaza, ainsi que sur les morts et les blessés de milliers de personnes, a déclaré Ahmad Fahmy, porte-parole présidentiel.

El-Sissi et le roi Abdallah ont une fois de plus condamné dans les termes les plus fermes le bombardement de l'hôpital Al-Ahly et tous les actes visant les civils, a déclaré Fahmy.

Les deux hommes ont souligné la nécessité de fournir de manière durable une aide humanitaire à la bande de Gaza via le poste frontière de Rafah.

Ils ont affirmé leur rejet des politiques de punition collective, notamment le siège, la famine et le déplacement des Palestiniens de leurs terres vers l'Égypte ou la Jordanie.

Fahmy a déclaré que les deux dirigeants ont mis en garde contre le danger des directives et politiques israéliennes en matière de sécurité régionale.

La réunion a discuté des efforts déployés par l'Égypte et la Jordanie pour promouvoir le calme et la désescalade.

El-Sissi et le roi Abdallah II ont réaffirmé leur position selon laquelle la stabilité dans la région nécessite la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à la légitimité internationale, pour la paix, la sécurité et la prospérité dans la région, a déclaré Fahmy.