Au lendemain de combats déjà intenses, le dernier grand bastion contrôlé par les djihadistes dans le nord-ouest du pays était encore la cible, mardi 7 mai, d’une violente offensive de l’armée syrienne, épaulée par son grand parrain russe.
La perspective d’un bain de sang, tant redoutée fin 2018, serait-elle en train de refaire surface ? Au lendemain d’une journée de combats déjà intenses, les forces militaires syriennes, appuyées sur le terrain par Moscou, ont mené plusieurs raids aériens et tirs d’artilleries dans la province d’Idlib, ultime bastion djihadiste dans le nord-ouest syrien. Une nouvelle escalade militaire qui fragilise l’accord de cessez-le-feu entériné en juillet 2018 dans la région, et pousse des dizaines de milliers d’habitants à quitter leurs foyers.D’après les premiers bilans, au moins 53 combattants auraient en effet été tués, le 7 mai, dans les sanglants affrontements qui opposent les troupes loyalistes aux djihadistes officiant sous la bannière du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), considéré comme l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaida. Treize civils auraient péri dans les bombardements.
AFP.