Les rebelles houthis au Yémen ont déclaré dimanche que les attaques de drone menées la semaine dernière contre des installations pétrolières saoudiennes n'étaient que le début d'une opération militaire devant frapper 300 cibles en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis (EAU). Ces cibles incluent "des quartiers généraux militaires, des camps et des installations vitales sur les territoires de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et leurs bases militaires au Yémen", a indiqué l'agence de presse Saba sous contrôle rebelle en citant une source militaire houthie. "Nous arrêterons toutes nos opérations militaires une fois que l’agression (la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, NDLR) cessera ses siennes", a-t-on ajouté de même source. Les Houthis avaient lancé le 14 mai des attaques de drones armés contre deux stations de pompage saoudiennes, entraînant des incendies et des dégâts, selon la télévision saoudienne Al-Arabiya. La coalition panarabe menée par l'Arabie saoudite est intervenue en mars 2015 dans la guerre civile au Yémen pour combattre les rebelles houthis, alliés de l’Iran, qui occupé les provinces du nord du Yémen, dont la capitale, Sanaa, et chassé le président Abd-Rabbo Mansour Hadi.