Face au virus, l’Europe craint un nouveau « chaos » aux frontières des Etats membres
2020-09-03 16:54:51
Tandis que la Hongrie a fermé ses frontières le 1er septembre, les Vingt-sept tentent d’éviter les blocages frontaliers, mais redoutent la réédition de ce qui s’est passé mi-mars.
Pour leurs retrouvailles, mercredi 2 septembre, les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’Union européenne (UE) ont parlé frontières et le sujet devrait les occuper encore quelque temps. Car cet été, alors que le coronavirus a continué de se propager, les restrictions de voyage au sein de l’espace communautaire se sont multipliées. Et font désormais craindre une réédition de ce qui s’est passé à la mi-mars, quand, les unes après les autres, les frontières intérieures s’étaient fermées.
Il s’agit aussi bien d’« éviter des réponses désordonnées [face à la progression du virus] que de préserver l’intégrité de l’espace Schengen », ont résumé, dans une lettre à leurs partenaires pour préparer la réunion de mercredi, les Allemands, qui assurent la présidence du Conseil de l’UE. En étroite collaboration avec Paris et la Commission, Berlin entend amener les Européens à ne pas recommencer les erreurs d’il y a quelques mois.
Comme elle l’avait déjà fait entre mars et mai, la Hongrie interdit, depuis mardi 1er septembre, l’entrée sur son territoire à tout étranger, à l’exception de ses voisins tchèques, slovaques et polonais. A l’inverse, la Suède, où le port du masque n’est même pas recommandé, reste totalement ouverte.