En se focalisant sur le retour des nations, la nouvelle revue bisannuelle, « Germinal », fait du neuf avec du vieux.
La Revue des revues. Au moment où de grandes maisons d’édition mettent fin à des revues prestigieuses, comme Les Temps modernes ou Le Débat, il faut saluer le courage de petits éditeurs qui continuent de labourer ces sillons intellectuels étroits, mais fertiles. Ainsi, après la maison Anamosa, qui publie la revue semestrielle Sensibilités, dont le numéro 7 paru en août est consacré à « La chair du politique » (176 p., 22 €), c’est au tour des éditions Le Bord de l’eau de tenter l’aventure. On peut d’ailleurs noter des fils directeurs communs : l’attention portée à l’écologie et le goût du politique.
Référence à Zola
Le projet est ambitieux. Germinal s’engage en effet pour que « vive la République écologique et sociale ». Ce nom entre en résonance avec le calendrier républicain de l’an II de la Révolution. De fait, la première vague de l’épidémie due au nouveau coronavirus a retardé le lancement de la revue, prévu en avril, soit pendant le mois de germinal, qui court du 21 mars au 19 avril. Mais ce nom est aussi une référence au plus célèbre des romans d’Emile Zola, celui où la lutte des classes et l’antagonisme social nés de la Révolution capitaliste et industrielle marquent l’avènement d’une nouvelle société française. De là à s’interroger sur les ressemblances avec la période contemporaine, cela sera aux lecteurs de se prononcer.
La Revue des revues. Au moment où de grandes maisons d’édition mettent fin à des revues prestigieuses, comme Les Temps modernes ou Le Débat, il faut saluer le courage de petits éditeurs qui continuent de labourer ces sillons intellectuels étroits, mais fertiles. Ainsi, après la maison Anamosa, qui publie la revue semestrielle Sensibilités, dont le numéro 7 paru en août est consacré à « La chair du politique » (176 p., 22 €), c’est au tour des éditions Le Bord de l’eau de tenter l’aventure. On peut d’ailleurs noter des fils directeurs communs : l’attention portée à l’écologie et le goût du politique.