Le G7 promet un milliard de vaccins au reste du monde mais sans calendrier précis

  • 2021-06-13 20:44:48
Les dirigeants des pays industrialisés multiplient les engagements, parfois encore flous, afin de rattraper le retard pris dans la vaccination des pays du Sud frappés par la pandémie de Covid-19. Des militants cantonnés sur les plages, des journalistes également gardés à bonne distance, masqués et testés toutes les vingt-quatre heures, des cas de Covid-19 pourtant détectés dans un hôtel de St Ives (Royaume-Uni), tout près de Carbis Bay, en Cornouailles, où se retrouvent les dirigeants du G7, ou à bord du MS Silja-Europa, un bateau de croisière servant d’hôtel aux milliers de policiers venus sécuriser les lieux… ce premier sommet du G7 « en présentiel » depuis le début de la pandémie reste placé sous le signe de la crise sanitaire. Cette dernière est d’ailleurs en tête de ses priorités, avec, comme volonté affichée par l’hôte du sommet, le premier ministre britannique Boris Johnson, de « vacciner toute l’humanité d’ici à la fin 2022 ». A l’issue de leur week-end de discussions, dimanche 13 juin, les dirigeants du G7 devraient d’ailleurs s’engager à donner collectivement jusqu’à un milliard de doses de vaccins au reste du monde, à commencer par l’Afrique, qui a pour l’instant inoculé à peine 2 % de sa population. En comparaison – et à l’exception notable du Japon, plutôt lent dans sa campagne vaccinale –, les pays du G7 ont vacciné au moins la moitié de leur population adulte. Les Etats-Unis ont même commencé à protéger leurs adolescents, le Royaume-Uni ses jeunes adultes. Joe Biden fait monter les enchères La pression des experts ou de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a cessé de monter ces dernières semaines, en amont du G7, pour que les démocraties les plus riches du monde fassent enfin preuve de générosité – ou de sagesse –, en aidant à vacciner les pays plus pauvres, afin de limiter le risque de propagation ou d’apparition de nouveaux variants.Vendredi 11 juin, les autorités sanitaires anglaises ont constaté que le variant Delta, en partie responsable de la terrible deuxième vague pandémique en Inde, semble 64 % plus transmissible que celui du Kent, et est désormais prévalent au Royaume-Uni.

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