La police a intensifié les contrôles dans les gares italiennes au milieu des menaces de manifestants de perturber les trains à grande vitesse le premier jour d'un laissez-passer Covid. Le « pass vert » est désormais obligatoire pour les vols intérieurs, les ferries et les trains longue distance ou rapides ainsi que les écoles et universités. Une sécurité accrue a été signalée dans les gares de Rome, Milan et Florence. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a dénoncé un climat de haine autour du lancement du laissez-passer. Il est l'une des nombreuses personnalités publiques à avoir été la cible de manifestants anti-vaccination ces derniers jours. Des journalistes et des experts médicaux se sont plaints d'avoir été harcelés alors que M. Di Maio faisait l'objet de menaces de mort en ligne. "Cette mesure est juste" Le laissez-passer, à la fois numérique et papier, fournit la preuve d'au moins une vaccination Covid-19, d'un rétablissement récent ou d'un test négatif. Il est déjà requis pour entrer dans les cinémas, les restaurants, les gymnases et les piscines, mais il n'est pas nécessaire dans les bus locaux. Les passagers arrivant pour voyager mercredi ont vu leurs laissez-passer vérifiés par le personnel ferroviaire, bien que les enfants de moins de 12 ans en soient exemptés. "Cette mesure est juste, en effet elle devrait également s'appliquer aux trains régionaux", a déclaré à Reuters la passagère de Rome Alessia Colombi. Le personnel de l'école est également tenu de présenter un laissez-passer et deux enseignants ont été refoulés par le directeur d'une école de Turin, selon des informations locales. Malgré une minorité anti-vaccination vocale, les Italiens ont largement soutenu la campagne de vaccination du gouvernement, avec 70,1% des plus de 12 ans désormais entièrement vaccinés, ce qui correspond globalement à la moyenne européenne de 70% des adultes ayant deux vaccins. Cependant, les responsables de la santé craignent une augmentation des cas de la variante Delta.