Le Sri Lanka révise à la baisse le bilan des attentats

  • 2019-04-25 23:25:46
Il s’établit désormais à 253 morts, alors que le dernier bilan communiqué par les autorités faisait part de 359 morts et 500 blessés. Les autorités sri-lankaises ont annoncé, jeudi 25 avril, que le bilan des attentats du dimanche de Pâques, revendiqués par l’organisation Etat islamique (EI), était révisé à la baisse. Dans un communiqué, le ministère de la santé a fait savoir que le personnel médical avait terminé l’ensemble des autopsies jeudi soir et avait conclu que certains corps de victimes mutilées avaient été comptés plusieurs fois. « Cela pourrait être entre 250 et 260 [morts]. Je ne peux pas être plus exact. Il y a tant de membres épars qu’il est difficile de fournir un chiffre précis », a déclaré Anil Jasinghe, directeur général des services de santé sri-lankais. Ruwan Wijewardene, vice-ministre de la défense, a fait savoir pour sa part que le bilan avait été révisé à la baisse, à 253 morts, en raison de chiffres inexacts qui avaient été fournis précédemment par les morgues du pays. Le dernier bilan communiqué par les autorités s’établissait à 359 morts et 500 blessés. Des kamikazes ont frappé dimanche matin trois hôtels de luxe de Colombo, la capitale, et trois églises chrétiennes bondées en pleine messe de Pâques. Le Sri Lanka a lancé une gigantesque traque des suspects et seize nouvelles arrestations sont intervenues dans la nuit de mercredi à jeudi, portant le total des personnes interpellées à près de soixante-quinze depuis dimanche. En fin d’après-midi, la police a publié les photos et noms de trois jeunes hommes et de trois jeunes femmes recherchés par les autorités. Les autorités attribuent les attentats au groupe extrémiste local National Tawheed Jamaath (NTJ) et n’ont pas confirmé officiellement l’implication de l’EI. Les djihadistes de l’EI ont revendiqué le massacre en publiant une vidéo de huit hommes prêtant allégeance à leur « calife », Abou Bakr Al-Baghdadi. La polémique enfle sur l’incapacité du pays à empêcher ces attentats-suicides en amont, alors qu’il disposait d’informations cruciales ; le plus haut responsable du ministère de la défense a démissionné jeudi, disant « accepter la responsabilité » de cet échec. AFP

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