Emmanuel Macron reporte le sommet de Pau après l’attaque djihadiste au Niger

  • 2019-12-12 20:25:44
Soixante et onze militaires nigériens ont été tués mardi à Inates. Cette attaque souligne les faiblesses actuelles du dispositif sécuritaire dressé par les armées locales et les forces étrangères. Après les armées du Mali et du Burkina Faso, cibles au cours de ces dernières semaines d’attaques de plus en plus meurtrières et audacieuses de la part de groupes affiliés à l’organisation Etat islamique ou à Al-Qaida, c’est celle du Niger qui vient de subir ses plus lourdes pertes depuis le début du conflit contre les djihadistes établis au Sahel. Cette attaque, revendiquée par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), souligne les faiblesses du dispositif sécuritaire dressé par les armées locales et les forces étrangères, principalement les Français de « Barkhane », pour contenir la menace. Mardi 10 décembre, soixante et onze militaires du détachement nigérien du poste de reconnaissance d’Inates, à cinq kilomètres de la frontière malienne ont été tués dans l’assaut donné contre cette caserne par « plusieurs centaines d’assaillants lourdement armés », selon le ministère de la défense du Niger. L’emprise militaire a d’abord été la cible de tirs d’artillerie puis de véhicules kamikazes avant l’assaut, précise la même source. Les combats menés sur trois des quatre côtés de la base, en majeure partie détruite par les combats, se sont poursuivis pendant près de trois heures. « Un nombre important de terroristes ont été neutralisés et des opérations de ratissage et de poursuite au-delà de la frontière ont été menées », ajoute également le ministère sans plus de précisions.

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