Les institutions européennes au temps du coronavirus : comment gérer la crise à distance
2020-03-26 14:21:45
La totalité du fonctionnement de l’Europe a été repensée et de nombreux sommets se tiennent en vidéoconférence, mais certaines tractations ne peuvent se faire par écran interposé.
Il est d’habitude au cœur de l’histoire de l’Europe, avec ses tractations complexes, ses coups de théâtre et ses accords conclus au petit matin ; le voilà désormais réduit à une simple visioconférence de quelques heures : le Conseil européen qui rassemble à Bruxelles les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, flanqués de leurs délégations, n’a pas résisté au coronavirus. Chacun reste désormais dans son bureau, voire à la maison s’il est en quarantaine, comme la chancelière allemande, Angela Merkel.
Jeudi 26 mars doit se tenir la troisième visioconférence de ce type depuis le début de la crise. Charles Michel, le président du Conseil, avec quelques membres de son cabinet et le secrétaire général de l’institution, sera installé face à une batterie d’écrans. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, fera de même au Berlaymont, de l’autre côté de la rue de la Loi. Tout comme Christine Lagarde, en direct de la Banque centrale européenne, à Francfort, et le haut représentant Josep Borrell, au siège du service d’action extérieure, au rond-point Schuman. Au total, ils seront donc trente et un responsables européens à se livrer à cet exercice.
Charles Michel assure que ce format de crise permet « de prendre des orientations très fortes et très claires, qui ont [déjà] donné l’occasion de travailler sur des mesures très précises et concrètes ». C’est ainsi que les Vingt-Sept ont approuvé la fermeture temporaire des frontières extérieures de l’Union européenne (UE), ou les mesures de soutien économique proposées par la Commission, lors du sommet du 17 mars.
Il est d’habitude au cœur de l’histoire de l’Europe, avec ses tractations complexes, ses coups de théâtre et ses accords conclus au petit matin ; le voilà désormais réduit à une simple visioconférence de quelques heures : le Conseil européen qui rassemble à Bruxelles les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, flanqués de leurs délégations, n’a pas résisté au coronavirus. Chacun reste désormais dans son bureau, voire à la maison s’il est en quarantaine, comme la chancelière allemande, Angela Merkel.
Jeudi 26 mars doit se tenir la troisième visioconférence de ce type depuis le début de la crise. Charles Michel, le président du Conseil, avec quelques membres de son cabinet et le secrétaire général de l’institution, sera installé face à une batterie d’écrans. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, fera de même au Berlaymont, de l’autre côté de la rue de la Loi. Tout comme Christine Lagarde, en direct de la Banque centrale européenne, à Francfort, et le haut représentant Josep Borrell, au siège du service d’action extérieure, au rond-point Schuman. Au total, ils seront donc trente et un responsables européens à se livrer à cet exercice.
Charles Michel assure que ce format de crise permet « de prendre des orientations très fortes et très claires, qui ont [déjà] donné l’occasion de travailler sur des mesures très précises et concrètes ». C’est ainsi que les Vingt-Sept ont approuvé la fermeture temporaire des frontières extérieures de l’Union européenne (UE), ou les mesures de soutien économique proposées par la Commission, lors du sommet du 17 mars.