Covid-19 : les cas de contamination en hausse dans les écoles, Macron envisage la vaccination des enseignants « mi-fin avril »
2021-03-23 18:47:23
L’augmentation des cas positifs et la difficulté à remplacer les personnels malades inquiètent de plus en plus dans les établissements scolaires.
Jusqu’à quand le gouvernement pourra-t-il tenir sa ligne, consistant à garder coûte que coûte les écoles ouvertes dans les départements les plus touchés ? Le nombre de contaminations explose parmi les enfants : ils étaient 15 484 contaminés le 19 mars, contre 9 221 la semaine précédente, une augmentation en partie imputable à la multiplication des tests salivaires, qui atteignait 250 000 tests réalisés vendredi soir.
Les cas de Covid-19 progressent également parmi les personnels, où l’on recense 1 809 cas au 19 mars, contre 1 106 il y a dix jours. Le ministre de l’éducation nationale l’assure pourtant, le taux de contamination dans les écoles ne dépasse pas les 0,5 %.
Dimanche, sur LCI, Jean-Michel Blanquer a tenu fermement sa doctrine, assurant que la France évitait la « catastrophe éducative mondiale » que représente la fermeture des classes. Interrogé sur les risques pour les parents d’élèves d’être contaminés par leurs enfants, le ministre de l’éducation a donné l’impression de minimiser, arguant que c’était « peu de chose » par rapport au risque de décrochage scolaire lié à un éventuel reconfinement scolaire.
Gained Bush's backing for Kabila
The football-loving son of a successful diamond-trading family in Tel Aviv, Mr Gertler arrived in DR Congo in 1997, shortly after Mr Kabila's father, Laurent-Desirée, came to power.
In 2000, when civil war risked ending Kabila's reign as suddenly as it had begun, Mr Gertler promised millions of dollars and, according to a United Nations report, access to arms - the two things that could best help the new leader stay in power. In return, he received a monopoly on DR Congo's substantial diamond exports.
Mr Gertler gained the trust of the younger Kabila, who took over as president when his father was assassinated in 2001.
Le nombre de cas, rapporté au nombre d’élèves – 12,4 millions au total – et au nombre de professeurs – 1,1 million –, est encore relativement faible. Mais, sur le terrain, les écoles touchées par le Covid-19 ont du mal à faire face aux absences d’enseignants. Une professeure de CM2 dans une école REP + (réseau d’éducation prioritaire renforcé) de Lyon, qui a souhaité garder l’anonymat, n’en revient toujours pas : « Pendant mon arrêt maladie, c’est une collègue de CE1 dédoublé qui me remplace », assure-t-elle. Il y a une semaine, le 15 mars, les écoles prioritaires du département du Rhône ont eu la surprise de recevoir une nouvelle consigne : « Les écoles REP et REP + ne sont plus prioritaires pour le remplacement, écrivait la direction d’académie aux inspecteurs dans un courriel dont le contenu a été transféré aux enseignants, et je vous demande d’utiliser les moyens du dédoublement pour remplacer les enseignants absents de vos écoles. »
« Mes collègues sont obligés de regrouper les CP et CE1 à 12, alors que c’est le fer de lance de la politique de Jean-Michel Blanquer ! », s’insurge l’enseignante. Si le rectorat de Lyon assume d’avoir proposé le regroupement des classes, qui passent alors de 12 à 24 élèves, « temporairement et en dernier recours », le ministère de l’éducation nationale précise qu’il s’agit d’une solution locale et « qu’il n’existe pas de consigne nationale sur les remplacements dans les écoles de REP et REP + ». Jean-Michel Blanquer a lui-même indiqué, le 19 mars sur RMC, que cette situation ne s’était pas présentée ailleurs que dans le Rhône.