Le groupe français de luxe a obtenu de racheter le joaillier new-yorkais pour un montant de l’ordre de 15,7 milliards de dollars. LVMH a obtenu un rabais de 2,59 % pour s’offrir Tiffany. Au terme de deux mois d’intenses tractations, le groupe français de luxe a obtenu l’accord du conseil d’administration de Tiffany pour modifier « les termes du contrat de fusion » avec le joaillier new-yorkais au prix de rachat de 131,50 dollars (112 euros) par action, ont annoncé les deux groupes, par communiqué, jeudi 29 octobre. Ce montant remplacera celui de 135 dollars par action prévu dans un premier accord de rachat signé voilà presque un an, le 24 novembre 2019, et approuvé par l’assemblée générale des actionnaires de Tiffany, le 4 février 2020. A l’époque, le groupe de Bernard Arnault avait assuré qu’il débourserait 16,2 milliards de dollars pour mettre la main sur le joaillier fondé à New York en 1837. Menée cash, l’opération devait être finalisée mi-2020, après aval des autorités de la concurrence. Elle ne devrait finalement se réaliser qu’en janvier 2021, après approbation des actionnaires de Tiffany lors d’une assemblée générale extraordinaire. LVMH décaissera alors 425 millions de dollars de moins qu’initialement prévu. Soit 15,7 milliards de dollars, l’équivalent de 13,3 milliards d’euros. L’accord modifié maintient le versement du dividende trimestriel d’un montant de 0,58 dollar par action aux actionnaires de Tiffany. « Le conseil d’administration a considéré qu’il était dans l’intérêt de toutes [les] parties prenantes de finaliser avec certitude cette opération », a assuré Roger Farah, président du conseil d’administration de Tiffany, par communiqué.