Reprise l'été dernier par le fonds d'investissement Evolem, Escaliers Hallou, l'entreprise basée à Saint-Aubin-du-Cormier, veut miser sur son savoir-faire : l'escalier sur-mesure. Avec près de 90 ans de présence, les escaliers Hallou font figure d’incontournable dans le monde de l’entreprise du territoire saint-aubinais. Née en 1930 à Gosné, l’entreprise occupe la zone de la Mottais à Saint-Aubin-du-Cormier depuis 2008. Au cours des sept dernières années, elle a été reprise deux fois au tribunal de commerce, suite à des liquidations judiciaires. En juin 2018, le fonds d’investissement Evolem, basé à Lyon, a fait l’acquisition de Hallou. assure Christophe Vitard, le directeur général de la PME, signalant que « la reprise de l’activité est très encourageante ». Evolem possède un autre acteur dans le domaine des escaliers : Magnin, installé dans le Loir-et-Cher.   Réorganisation de la productionLe groupe a injecté 600 000 € depuis la reprise de Hallou. « C’était l’engagement, le but est de repartir sur des bases solides », glisse Christophe Vitard. Une réorganisation de la production et des ajustements ont été réalisés dans l’entreprise qui va se doter de nouvelles machines. Le responsable prévoit aussi de porter l’effectif actuel d’une vingtaine de salariés à trente, en recrutant ébénistes, métalliers et responsables de production. La PME travaille pour des particuliers, des architectes, des maîtres d’œuvre et des menuisiers en Ille-et-Vilaine, mais aussi en région parisienne. « L’objectif est de se développer en Pays-de-Loire », précise le patron. 700 pièces par anHallou vient également de livrer des productions à l’hôtel Miramar au Crouesty, dans le Golfe du Morbihan, mais également au groupe Le Duff. Dans son usine de 2800 m2, Hallou escaliers produit près de 700 pièces par an. Christophe Vitard décrit : Nous ne faisons pas de production en série, on produit des escaliers sur-mesure. On se limite à ce qu’on sait faire. Notre grande force, ce sont des mélanges de matières : le métal, le bois. Il y a une vraie compétence technique ». AFP.