La crise économique liée au coronavirus et les nouvelles habitudes prises durant le confinement pèsent sur le marché.
Elle est bien calme, l’esplanade du quartier d’affaires de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, jeudi 25 juin au matin, à l’heure de pointe où d’ordinaire s’y bousculent cadres et employés pressés de rejoindre l’une des 70 tours accueillant 3 600 entreprises, surtout de grands groupes internationaux. D’habitude, 85 % des 180 000 salariés du quartier arrivent par les transports en commun, trams, Transilien, RER, métros, bus, tous saturés comme l’est le réseau routier et son aride boulevard circulaire.
Matin et soir, avant le confinement, entre 35 000 et 40 000 passagers s’y entassaient aux heures de pointe, mais ils étaient à peine 10 000 à la mi-juin (selon le baromètre SNCF-RATP), et les flux s’écoulent tranquillement, un peu trop tranquillement pour les commerçants qui n’ont pas retrouvé leur clientèle : le chiffre d’affaires du début de journée, chez le boulanger Paul, plafonne à 700 euros au lieu de 2 000 ; la fleuriste « ne voit quasiment personne » ; les terrasses des cafés sont clairsemées, à l’image du Globe Trotter, qui tourne avec quatre salariés au lieu de vingt. L’atmosphère est presque apaisée, quelques vélos sillonnent la place : ils ont, depuis le 18 mai, droit de cité sur le pont de Neuilly et la dalle, à condition de suivre un fil vert, peint au sol, d’une piste cyclable hâtivement tracée sur l’espace piéton, comme si ce quartier venait de prendre conscience que le vélo est une alternative.
Elle est bien calme, l’esplanade du quartier d’affaires de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, jeudi 25 juin au matin, à l’heure de pointe où d’ordinaire s’y bousculent cadres et employés pressés de rejoindre l’une des 70 tours accueillant 3 600 entreprises, surtout de grands groupes internationaux. D’habitude, 85 % des 180 000 salariés du quartier arrivent par les transports en commun, trams, Transilien, RER, métros, bus, tous saturés comme l’est le réseau routier et son aride boulevard circulaire.
Matin et soir, avant le confinement, entre 35 000 et 40 000 passagers s’y entassaient aux heures de pointe, mais ils étaient à peine 10 000 à la mi-juin (selon le baromètre SNCF-RATP), et les flux s’écoulent tranquillement, un peu trop tranquillement pour les commerçants qui n’ont pas retrouvé leur clientèle : le chiffre d’affaires du début de journée, chez le boulanger Paul, plafonne à 700 euros au lieu de 2 000 ; la fleuriste « ne voit quasiment personne » ; les terrasses des cafés sont clairsemées, à l’image du Globe Trotter, qui tourne avec quatre salariés au lieu de vingt. L’atmosphère est presque apaisée, quelques vélos sillonnent la place : ils ont, depuis le 18 mai, droit de cité sur le pont de Neuilly et la dalle, à condition de suivre un fil vert, peint au sol, d’une piste cyclable hâtivement tracée sur l’espace piéton, comme si ce quartier venait de prendre conscience que le vélo est une alternative.